Proposition de la delegation neerlandaise concernant
la creation d'un secretariat de la COSAC
La Haye, le 12 mars 2003
Vu :
" la proposition de l'ancienne presidence danoise en vue
de la creation d'un secretariat de la COSAC, selon les termes
evoques au cours de la seance pleniere de la COSAC du 27 janvier
2003;
" la note d'information emanant de la delegation neerlandaise
en date du 15 decembre 2002;
" la note de la delegation neerlandaise en date du 15 decembre
2002, cosignee par les delegations au nom du Parlement europeen,
de l'Autriche, de l'Italie, de l'Estonie, de la Grece, de l'Allemagne,
de la Republique tcheque, de la Lituanie et de la Bulgarie;
" la contribution de la delegation italienne en date du 27
janvier 2003;
Attendu que :
" la COSAC constitue une plate-forme de concertation pour
les parlements nationaux;
" la COSAC n'est pas une institution de l'Europe unie, ni
ne doit en devenir une;
" la COSAC peut parfaitement se satisfaire d'un secretariat
technique d'appui compose d'un nombre limite de personnes;
" la creation d'un secretariat pour la COSAC ne doit pas
engendrer de bureaucratie;
" le secretariat de la COSAC doit pouvoir etre parfaitement
dirigee/pilotee par la presidence de la COSAC, et que
" les collaborateurs des secretariats de la COSAC doivent
pouvoir disposer de points de sensibilite (atomes crochus) avec
le travail normal des parlements nationaux;
Propose
" de creer a l'intention de la COSAC un secretariat compose
d'agents de liaison detaches aupres de l'Union europeenne et appartenant
aux parlements nationaux constituant la troika;
" au cas ou les parlements nationaux constituant la troika
ne disposeraient pas d'agents de liaison, de designer, parmi les
agents du parlement question, un fonctionnaire qui serait detache
a Bruxelles pour la duree de travail de la troika ou ferait la
navette entre son lieu de travail et Bruxelles lors des reunions
du secretariat.
Explications
Cette methode de travail permettrait au secretariat d'etre toujours
directement lie a la presidence, ce qui garantirait son parfait
pilotage. La cooperation entre les collaborateurs du secretariat
ne resterait pas limitee a des contacts telephoniques ou par voie
electronique, puisque tous les agents de liaison disposeraient
alors d'un bureau dans l'immeuble du Parlement europeen. Cette
localisation en en seul point du secretariat permettrait de constituer
des archives communes accessibles a tous les collaborateurs. Par
ailleurs, une telle localisation concentree des agents de liaison
permettrait de faciliter, le cas echeant, les contacts avec les
anciens collaborateurs du secretariat.
Du fait que les collaborateurs du secretariat restent des fonctionnaires
de leurs parlements nationaux respectifs, il n'y a pas lieu de
creer un statut special a leur intention. Les charges et frais
de personnel du secretariat sont supportes par les parlements
nationaux selon les statuts respectifs.
Les parlements nationaux de disposant pas d'agents de liaison
beneficient d'une alternative, a savoir : soit deleguer provisoirement
un fonctionnaire a Bruxelles, soit lui faire faire la navette.
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