COSAC

XXII�me COSAC - Lisbonne - 29 / 30 mai 2000

 

puce_bleue.gif (867 octets) Contribution (conform�ment � l'article 10.5 du R�glement de la COSAC)

puce_bleue.gif (867 octets) Recommandation pour des COSAC futures

puce_bleue.gif (867 octets) Conclusions de la Pr�sidence

puce_bleue.gif (867 octets) Compte rendu (en anglais)

puce_bleue.gif (867 octets) Questionnaires


CONTRIBUTION

1. Consid�rant la r�union extraordinaire du Conseil europ�en consacr�e � l'emploi, aux r�formes �conomiques et � la coh�sion sociale, la COSAC exprime son soutien au nouvel objectif strat�gique de l'Union consistant � baser son �conomie sur une soci�t� de connaissance.

2. La COSAC reconna�t l'importance de l'engagement en faveur d'un espace europ�en de recherche, dans lequel se d�veloppent les technologies d'information comme forme de modernisation, de lutte contre l'exclusion sociale, et de promotion de la coh�sion �conomique et sociale.

3. La COSAC demande � la Commission, au Conseil et au Parlement europ�en, d'adopter un agenda europ�en pour promouvoir la modernisation et la croissance �conomique, l'emploi, l'am�lioration de l'�ducation et de la formation professionnelle et la lutte contre toutes les formes d'exclusion et de discrimination.

4. La COSAC estime que tous les Etats membres de l'Union doivent adh�rer � la lettre et � l'esprit des Trait�s, notamment pour ce qui concerne le march� unique europ�en.

5. La COSAC consid�re que la Charte des droits fondamentaux de l'Union europ�enne constitue une occasion importante pour assurer aux citoyens europ�ens une plus grande protection par rapport � l'ordre juridique de l'Union europ�enne, tout comme pour rendre les droits fondamentaux plus visibles par les citoyens et les institutions. La cr�ation de la Charte peut avoir des cons�quences plus larges dans l'avenir de l'Union, �tant n�cessaire de pr�server le lien avec la Convention europ�enne des Droits de l'Homme, dans le respect de la jurisprudence de la Cour du Luxembourg et de la Cour de Strasbourg.

6. La COSAC demande aux institutions europ�ennes et � la CIG de prendre en consid�ration l'effort effectu� par la Convention charg� de
l'�laboration de la Charte des droits fondamentaux.

7. La COSAC demande � la Convention charg�e de l'�laboration de la Charte des droits fondamentaux de tenir compte de l'opinion des pays
candidats et de leurs Parlements sur cette question.

8. La COSAC exprime son soutien au processus d'�largissement de l'Union europ�enne et demande aux gouvernements participants � la CIG
d'intensifier leur travail de fa�on � ce que le processus de ratification de la r�vision du trait� commence en d�but de l'ann�e prochaine.

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RECOMMANDATIONS POUR DES COSAC FUTURES

La COSAC reconna�t le besoin d'appr�cier le fonctionnement d�mocratique des institutions europ�ennes, dans le cadre de l'application du principe de subsidiarit� et les mesures pour renforcer la l�gitimit� d�mocratique de l'Union et rendre la construction europ�enne plus proche des citoyens.

Elle reconna�t aussi le besoin de faire une approche, en des COSAC futures, des mati�res concernant l'Espace de Libert�, de S�curit� et de
Justice, et pour cela elle pourra cr�er un Groupe de Travail sp�cifique.

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CONCLUSIONS de la PR�SIDENCE

La XXIIe COSAC, r�unie � Lisbonne le 29 et 30 mai 2000, a commenc� par aborder le th�me de la Pr�sidence portugaise, avec la participation du Secr�taire d'Etat aux Affaires Europ�ennes M. Francisco Seixas da Costa, le d�bat �tant centr� pour l'essentiel sur l'�largissement, l'emploi et la CIG.

La Conf�rence a continu� sur ces trois th�mes principaux : l'extension de la majorit� qualifi�e, la Charte des droits fondamentaux et les relations entre les d�put�s europ�ennes et les d�put�s des Parlements nationaux.

En ce qui concerne l'extension de la majorit� qualifi�e, les r�ponses au questionnaire adress� � tous les Parlements participants et les interventions effectu�es pendant la Conf�rence ont r�v�l� que la majorit� des Parlements Nationaux ont suivi cette CIG. Beaucoup s'entre eux se sont d�j� prononc�s par un rapport ou m�me par des r�solutions, et d'autres ont l'intention de le faire (y compris quelques-uns des pays candidats) ce qui est remarquable.

Il se v�rifie �galement que la majorit� des Parlements nationaux est favorable � l'extension de la majorit� qualifi�e. Quelques-uns font d�pendre cette question de la re-pond�ration des votes ou de l'introduction d'une nouvelle majorit�. D'autres estiment que cette question ne peut �tre pos�e que dans un paquet global de n�gociait. Il n'y a pas de consensus pour ce qui est des mati�res � passer sous la majorit� qualifi�e, mais il y a une tendance pour faire la distinction entre mati�res fondamentales / constitutionnelles et mati�res de moindre importance.

Il n'y a pas non plus de consensus sur l'�largissement du pouvoir de co-d�cision du Parlement europ�en. La plupart des Parlements ne sont favorables � la coop�ration renforc�e que comme dernier recours, d�fendant une plus grande flexibilit� dans son application.

Pour ce qui concerne le deuxi�me point - Charte des Droits Fondamentaux - la majorit� des Parlements nationaux ne s'est pas encore prononc�e mais a l'intention de le faire. La plupart consid�rent la Charte comme un instrument pour minimiser la distance entre citoyens et institutions communautaires et pour exercer sur celles-ci un plus grand contr�le. Il n'y a qu'une petite majorit� qui souhaite une Charte avec force contraignante.

La question de la compatibilit� de la Charte avec la Convention Europ�enne des Droits de l'Homme et avec la jurisprudence des deux Tribunaux a �t� mise en avant, �tant �galement sugg�r�es quelques solutions pour que la Charte ait une valeur ajout�e par rapport � la Convention Europ�enne des Droits de l'Homme. Finalement et encore sur ce point il y a eu unanimit� pour ce qui concerne l'application de la Charte aux citoyens des pays tiers r�sidant l�galement dans l'Union europ�enne, m�me avec quelques restrictions.

Pour ce qui concerne la relation entre les d�put�s europ�ens et les d�put�s nationaux, il s'est v�rifi� l'existence de contacts �troits tant au niveau des parties comme au niveau institutionnel. Ces contacts ont tendance � s'intensifier quand des questions d'int�r�t national sont en cause.

En l'absence d'un espace public europ�en, les d�put�s europ�ens �lus dans le cadre de partis nationaux, repr�sentant toutefois la totalit� des int�r�ts des citoyens europ�ens. D�put�s europ�ens et d�put�s nationaux ne sont donc pas concurrents mais partenaires agissant seulement � des niveaux de repr�sentation diff�rents.

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